Voici mon avis de cette grande journée du 22 septembre,
Nous voici partis de Villefranche, le vendredi 21 septembre avec Sylvie et Jean Luc, pour notre 1ière expérience de la Longue distance :bouchons vers chasse sur Rhône, puis circulation chargée jusque Saint Etienne, puis nous voici dans le 43 avec la nuit qui arrive,nous allons être attendus avec notre ravitaillement, c'est nous qui le transportons.
Mais surprise, Gilbert, sa Femme et Arnaud sont les seuls encore arrivés.nous préparons donc le repas, en attendant les suivants puis rapidement tout le monde arrive et se trouve une place dans les 3 chalets réservés par Sebastien.
C'est bien, confortable, mais à 35 minutes du Puy, point de départ des navettes demain matin à 7h00.
Donc planning pour ce soir, repas, prise de possession de son dossard, récupéré par Séverine & Co.
Un peu déçu du contenu du sac: un malheureux T Shirt Noir, un paquet de lentilles et de la Pub!
même pas le Buff prévu.
Réveil à partir de 5h30, pour un départ en voiture à 6h30 jusqu'au Puy, trouver une place pour garer la voiture et en route par la navette jusqu'a SAUVAGE, 1h15 de route sinueuse jusqu'à une propriété au milieu de rien : quelle surprise, les nuages, le brouillard et 15°C !!
ça promet, mais il ne pleut pas comme ce matin à 6h00
Faut-il partir couvert, étanche, avec la lampe frontale ? le choix n'est pas évident.
Enfin le départ à 10h15, sans échauffement préalable!!
et nous voilà qui s’égaillons joyeusement dans le peloton vite étiré.
Laurent est prêt pour une perf, Gilbert et Regis suivent de près, Bruno, François, David, Séverine, Sébastien, Edith, Sylvie, Jean Luc, Arnaud, et tous les autres...
soudain François, David et Sébastien me doublent, donc les hostilités sont débutées après 1/4 de chemin, je m'accroche.
Le premier ravitaillement est à 19km du départ, donc ne nous enflammons pas tout de suite ...Superbes paysages, mais pas facile de l'admirer car il faut bien regarder où l'on met les pieds pour ne pas se vautrer.
Au ravito 19km, donc aussi le départ du 47 kms, je retrouve Gilbert qui a des soucis urinaire ...et Séverine qui repart comme une balle à la sortie de la halle des sports,j’embraye, mais je n'ai pas fini de me ravitailler, et je n'arrive pas à prendre son wagon.
Nous apercevons un panneau sur le bord du chemin qui indique Arrivée à 50 km ! donc le parcours s'est rallongé de 3 à 4 km !!
Vers le 25 km nous voici sur le chemin de la traversée de l'Allier, donc une sérieuse descente, suivie d'une longue remontée.
Dans la descente, je retrouve Gilbert en soucis, il doit souvent s'arreter, mais il persiste et repart devant moi.
David me double en traversant l'Allier durant la remontée, Plus haut, c'est Régis qui est à l'arrêt et qui va abandonner!
Et ça continue de monter, Sylvie me rattrape, on court un moment ensemble, mais j'ai un point de coté qui me travaille, donc pas facile d'engager la conversation , ni de suivre son rythme soutenu, quand un autre concurrent lui signale qu'elle doit être dans le TOP TEN si ce n'est dans les 5 premières Femme de la course !! du coup elle part ...
plus loin, je retrouve DAVID, au départ de la course 26 km, mais repart avant moi
Je la rattraperai un peu plus loin , il n'est pas au mieux, et signale qu'il va terminer en pèlerin /Pénitent, en marchant.
Ensuite, nouveau maillot TCN qui se dessine : c'est Laurent, qui marche, mal en point digestif: encore un abandon à venir.
Et pour moi, ça se poursuit, avec moins d'allant , mais une grande et jeune concurrente me double, que je n'arrive pas à accrocher mais qui me redonne l'envie de persévérer.
A l'avant dernier ravito, je discute avec l'organisation qui me signale ma 119ème place, alors qu'auparavant quelqu'un m’avait signalé 137ème et Hop c'est reparti, toujours avec le même groupe de concurrents, j'te double, tu m'rattrapes et ainsi de suite.
3km de route vraiment pas réjouissante, puis virage à gauche: montée par des escaliers vers les Chabottes, c'est pittoresque, mais on commence à en avoir plein les pattes, vers le 60ème km et enfin panneau arrivée 5km, ça devient bon, ça sent l'écurie, mais pour arriver au Puy en Velay, il faut se payer un sérieux dénivelé sur bitume, traverser le centre ville, puis remonter sur le cathédrale, sur des ruelles en galets plantés à champ, très dur d'être motivé pour courir dans ces conditions!
redescente de l'autre côté de la cathédrale, puis retour à la vie civilisée, avec les voitures !!!
et pour finir, 2km à plat, le long du camping, de la Loire, jusqu'à entendre les haut parleurs de l'arrivée, et là coup de barre sur la tête, un concurrent arrivé me souhaite bon courage: il reste un tour de stade pour finir !!
dernier coup au moral avant l'arrivée tant méritée: 8h 46MN et 54 s pour 71 km, mais avant la nuit !
Ce fût dur et long, mais une grande et bonne expérience, mais on y était !!
A l'année prochaine.